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Quilombo n°17
(Aussi disponible sur Youtube)
Présentation: Nzwamba Simanga
Enregistré le 24 août 2014

> Description
La perspective de création d'une médecine plus adaptée à nos réalités en fonction de nos acquis plurimillénaires
Pétition à l'Union Africaine sur le Sida et l'Ebola en Afrique
> Invité
Dr. Guy Kodzo Alovor
Chirurgien orthopédiste, traumatologue, et médecin légiste
> Avec
Fulele Do Nascimento

> Téléchargement de l'audio

Chapitres de ce Quilombo

de 7:03 à 11:39
La médecine légale de la vallée du Nil
> Lire l'ouvrage "Les Métamorphoses" d'Apulée de Madaure

de 13:22 à 19:49
Les papyrus médicaux
> Lire l'ouvrage "Les papyrus médicaux de l'Egypte pharaonique" de Thierry bardinet
> Lire l'article "les origines africaines de la médecine" de Dr. Guy Alovor

de 24:20 à 31:29
Sur la question des emprunts du savoir égyptien par les Grecs
> Lire l'ouvrage "Les Stromates" de Clément d'Alexandrie
> "Métaphysique" Livre I de Aristote

de 31:31 à 33:55 et de 41:42 à 50:02
Tout sauf l'Afrique
> Lire la thèse de doctorat "Platon, l'Égypte et la question de l'âme" de Frédéric Mathieu dans laquelle on peut parcourir le passage suivant de la page 5 à 7:

« "L'interprétation des monuments de l'Égypte mettra encore mieux en évidence l'origine égyptienne des sciences et des principales doctrines philosophiques de la Grèce".

C'est en ces termes que J.-Fr. Champollion, pionnier de l'égyptologie française, ouvre son maître-livre. Par ces propos, programmatiques et prophétiques, qu'il introduit sa Grammaire égyptienne (1836), premier codex moderne de langue hiéroglyphique. Des paroles audacieuses pour qui entend percer les secrets d'une civilisation de plus de 5000 ans, et dans l'aube de cette découverte, rendre à l'Égypte ce qui lui appartient.

L'Égypte, berceau de l’Occident ? Témérité d'un liminaire qui résonnait comme une provocation. Et n'irait pas sans polémique. On sait combien ardue fut pour les chercheurs darwiniens contemporains de l'auteur la remontée aux origines, eux qui frayaient leur discipline avec pour seul mot d’ordre "tout sauf l'Afrique"1 !

Et l'Afrique s'imposa. Volens nolens, elle triompha des réticences par la force des choses. Fallait-il, de la même manière, reconduire l'essentiel des sciences de la pensée grecque à des racines étrangères à la Grèce ? Et s'infliger, encore, une blessure narcissique ? Perpétuelle dialectique des sciences et de l’idéologie.

1 Cf. P. Picq, "Nouvelle histoire de l'homme", Paris, Perrin, Tempus, 2005.

"Tout sauf l'Afrique" est un précepte encore bien induré. S. Bessis, historienne spécialisée dans les rapports Nord-Sud, soupçonne qu'en effet, l' "une des civilisations les plus anciennes et les plus brillantes nées du génie humain […] dont l'influence sur le monde Grec n'a pu être totalement niée [...], ne pouvait décemment être située sur un continent à la fois primitif, barbare et dépourvu d'histoire".

A telle enseigne qu' "aujourd'hui encore, la plupart des écoliers européens ou américains seraient bien en peine de dire sur quel continent se trouve l'Égypte des pharaons" (S. Bessis, L’Occident et les autres: Histoire d’une suprématie, Paris, éd. La Découverte, 2003, p.41). »

de 33:56 à 41:41
Les instruments de chirurgie

de 52:29 à 53:48
Une femme, cheffe de l'ordre des médecins

de 56:49 à 1:06:41
Connaître la médecine africaine et se cultiver sur les médecines du monde

de 1:06:47 à 1:24:33 et de 2:26:50 à 2:35:43
La protection sanitaire des populations en question et la nécessité d'avoir des normes propres à l'Afrique
> (article) Les essais du laboratoire Pfizer en procès au Nigeria

de 1:24:34 à 1:30:38
La santé des chefs d'État

de 1:30:39 à 1:43:55
Création d'une nouvelle discipline et valorisation du corpus des savoirs africains

L'Afrique sans les Africains
EBOLA (de 1:43:55 à 1:55:12)
> La première personne au monde infectée par un virus se comportant comme celui du virus dit d'Ébola fut un Allemand, un certain Klaus F., qui était employé au laboratoire de vaccins Behring dans la ville de Marburg en Allemagne. Le premier cas apparaît donc en Allemagne et non en Afrique. Klaus F. tomba malade le 8 août 1967 et mourut deux semaines plus tard. Ce virus frappa 31 personnes dont 7 moururent. Ce virus allemand est dit virus de Marburg.
> (article) Project Coast et bioterrorisme. Lorsque les USA fournissaient le virus Ebola et Marburg à l'Afrique du sud
> (livre) Dr la Mort. Enquête sur le bioterrorisme d’Etat en Afrique du Sud
> (vidéo) Docteur la Mort
> (article) Ebola: un instrument de destruction massive des Africains ?
> (article) La piste du virus zaïrois débouche-t-elle sur des labos militaires?

SIDA (de 2:01:54 à 2:04:36 et de 2:10:45 à 2:14:16)
> (article) La dévoilement par Dr. Boyd E. Graves d'un rapport d'étape d'un programme américain contre le cancer qui a abouti au virus du sida
> (vidéo) Dr. Boyd E. Graves 2007 Press Conference
> (vidéo) Les origines du SIDA

de 1:55:13 à 2:01:53 et de 2:21:50 à 2:26:17
La crise de confiance des populations
> (vidéo) Silence on vaccine

de 2:04:36 à 2:10:45 et 2:14:16 à 2:21:48
Guerre bactériologique et virologique
> L'usage de couvertures infectées par la variole contre les Amérindiens aux États-Unis

« Avec l'arrivée des colons européens et surtout avec la Conquête de l'Ouest, les Indiens, décimés par les conflits et les épidémies, connurent un déclin si rapide que l'on put à juste titre parler de race en voie de disparition.

[…] Les maladies furent au moins aussi meurtrières que les guerres; les nouveaux venus apportèrent avec eux la variole, le choléra, la tuberculose qui, s'abattant sur une population non immunisée, furent les meilleurs alliés de l'armée en lutte contre les Indiens.

La variole toucha l'ensemble des tribus et on raconte notamment qu'en 1837, à la suite du passage d'un vapeur qui ravitaillait la Compagnie américaine des fourrures, elle se propagea au sein des tribus Blackfoot, qui perdirent deux tiers de leur population, des Assiniboin, qui virent s'éteindre des villages entiers, et des Mandan, dont le nombre déclina de 1600 à 150.

Dans la plupart des cas, la contagion se fit involontairement, du simple fait de la progression des pionniers en territoire indien; on sait pourtant qu'il y eut propagation délibérée de la variole dans un cas au moins: ce fut au cours de la conspiration Pontiac, juste après la guerre franco-indienne de 1763;

Pontiac, un guerrier Ottawa, avait attaqué Detroit et s'était emparé de plusieurs forts anglais; c'est alors que Lord Jeffrey Amherst, commandant des forces britanniques en Amérique du Nord, ordonna à ses subordonnés d'envoyer des couvertures infectées de petite vérole aux Indiens, tout en les autorisant à tenter n'importe quelles autres méthodes susceptibles de venir à bout d'une race qu'il jugeait "exécrable".

Mais la maladie, la famine et l'alcool continuèrent à décimer les tribus bien après qu'elles eurent rendu les armes; si l'on fixe d'ordinaire à 1890, date de la bataille de Wounded Knee, qui marque l'anéantissement des Sioux, la fin de la résistance armée des Indiens, il faut attendre presque trente ans de plus pour enregistrer le premier signe de redressement démographique notable. »

Joëlle Rostkowski, "Le renouveau indien aux Etats-Unis" p.22

> (article) Les laboratoires P4 dans le monde
> (article) Les Etats-Unis présentent leurs excuses pour des expériences médicales menées au Guatemala
> (article) Les excuses de Bill Clinton pour des expériences sur la syphilis menées sur des Afro-américains de 1932 à 1972

de 2:35:43 à 2:45:48
Hippocrate et les autres étudiants étrangers en Egypte

publié le 26 août 2014

La médecine millénaire en Afrique d'hier à aujourd'hui

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