Les recherches aérospatiales de "Développement Tous Azimuts" en RDC

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Jean-Patrice Keka Ohemba Okese

L'inventeur Jean-Patrice Keka Ohemba Okese devant les journalistes après le vol réussi et récupération de la fusée Troposphère II.
© Développement Tous Azimuts Sprl.

L’IMPORTANCE DE LA RECHERCHE AEROSPATIALE DE DTA SPRL POUR LA RDC


Dirigée par l'inventeur et concepteur de fusée Jean-Patrice Keka Ohemba Okese, la société Développement Tous Azimuts (DTA) Sprl basée en République Démocratique du Congo a plusieurs programmes qu'elle développe dans le domaine spatial. En 2007, elle lance le projet "Troposphère" qui se concentre sur la conception et le lancement d'une série de fusées expérimentales. De cette ambition, il s'agit de stimuler la recherche spatiale en RDC selon la vision développée ci-après.


I. INTRODUCTION

Nous avons pensé qu’il était important de fixer les idées des Congolais, et pourquoi pas des Africains, sur la nécessité de cette recherche chez nous parce qu’il ressort comme quelque chose que les gens ne sont pas habitués, ne connaissent pas et croient que c’est un passe-temps. Et pourtant, c’est un des leviers très efficace du développement. La recherche aérospatiale en République Démocratique du Congo favorise:

- L’industrialisation du pays et partant, doit booster l’économie nationale;
- La production des produits de haute valeur ajoutée, l'exportation et l'importation des biens et services;
- C’est un instrument de promotion de l’intégration industrielle;
- Inspiration dans l'éducation, c’est le miroir de la qualité de l’éducation en République Démocratique du Congo. Cette recherche rehausse le prestige de nos universités et instituts supérieurs, l'amélioration des possibilités de carrière et la réduction de l’exode de cerveau;
- Autres avantages intangibles tels que l'amélioration de la fierté nationale, etc.
- Nous sommes entrain de proposer sans nul doute, un des instruments le plus efficace pour faire de ce pays un pays émergent.

Ce qui est valable pour la RDC l'est aussi pour l’Afrique.



II. EN AMONT

Les gens disent que la RDC est un scandale géologique, mais notre pays reste toujours pauvre, malgré les efforts grandioses de notre Etat. Quel paradoxe ! Cela est dû au fait qu’au pays, nous ne savons pas encore transformer ou participer efficacement à la transformation de cette richesse potentielle en une véritable richesse pour la population. Ici, nous avons une de possibilités évidentes à partir des richesses de notre sous-sol pour les transformer et les rendre accessibles à la population. Donc, une richesse congolaise transformée par les Congolais pour les besoins des Congolais. C’est tout ce qui nous manque chez nous. Cela peut se faire en partenariat avec d’autres firmes congolaises ou étrangères. Dans la conception même de la fusée, le pays peut déjà en profiter. Malheureusement, ça n'est pas encore le cas parce que les gens ne nous ont pas encore compris.


Par exemple, pour le carburant que nous utilisons pour élaborer nos moteurs-fusées, nous partons du sel de cuisine. Or, au Congo nous avons des rivières qui font couler tous les jours de l’eau salée. A titre d’exemple, les rivières NGUBA, KIWELE, MWASHIA, MILENGA, BEMBIA, KIANDAMU, etc., toutes ces rivières sont au Katanga. Le Bas-Congo dispose de grands gisements de sel inexploités. Il est certain qu’il existe d’autres gisements non encore exploités à travers le territoire national pendant que le pays en a besoin. Nous avons toujours demandé qu’on nous octroi officiellement ne fût-ce qu'un seul de ces gisements pour cela. Aucune réponse ne nous est réservée jusque-là. Mais, nous avons la ferme confiance que lorsqu'ils nous comprendront, nous allons en obtenir. Si on nous autorisait d’utiliser ces rivières et gisements pour produire du sel qui sera utilisé dans nos fusées, plusieurs usines seront créées. Entre autre, nous citerons limitativement ce qui suit:


Premier étage Troposphère V

Le premier étage de la fusée Troposphère V pendant sa décoration.
© Développement Tous Azimuts Sprl.

1. USINE DE SEL COMESTIBLE

Par exemple, pour les usines de production de sel comestible, beaucoup de villages dans notre pays manquent de sel à utiliser dans leurs différentes nourritures. Des fois, c'est parce que la matière elle-même n’est pas disponible à ces endroits et n'est pas à la portée des bourses des villageois. Une fois cette usine mise en place, elle va résoudre tant bien que mal cette carence nutritionnelle de notre population et au même moment l’entreprise formée créera des emplois et participera à l’enrichissement du pays par le biais de valeur ajoutée, de préservation des devises, et vous pouvez imaginer d’autres contributions dans la vie du peuple congolais.


2. USINE DE CHLORE

Pour le volet de production de chlore, cette fabrique peut commencer à fournir à la REGIDESO cette substance vitale pour le peuple congolais parce que c’est un produit de base pour rendre l’eau potable (stérilisation des eaux destinées à l’alimentation). Elle va aider la REGIDESO à garder ses devises et le pays bénéficiera de toutes les contributions et taxes que l’entreprise productrice de la substance aura à payer au trésor publique. On peut en utiliser aussi pour la fabrication des chlorures décolorants soit l'eau de javel, produits pharmaceutiques, stérilisation des eaux de natation, désinfections des urinoirs, des établies, etc.


3. USINE DE SOUDE CAUSTIQUE

De la production de la soude caustique pour les usines cosmétiques, pour des brasseries (lavage des bouteilles), phénol, soie artificielle, coton mercerise, teintures.


4. USINE DE CARBONATE DE SODIUM

Appellée aussi la soude Solvay, c'est une des matières de base de la savonnerie, de la papeterie, et elle est employée pour le dégraissage de la vaisselle et de la laine. Elle sert aussi à la fabrication du bicarbonate de sodium qui est utilisée dans la production des eaux gazeuses artificielles et des levures minérales. Elle sera utilisée dans la verrerie et l'émaillerie.


5. USINE DE CHLORATE

Production de chlorate, matière première pour les fabriques des allumettes et des produits pharmaceutiques, etc.


6. USINE D’ACIDE CHLORYDRIQUE

En dehors de l’utilisation ordinaire de ce produit appelé "esprit du sel", il est grandement utilisé dans l’industrie minière (cas de Gécamines et Kilomoto par exemple).


7. USINE DE SULFATE DE SODIUM

Sera utilisé comme une des matières importantes à la verrerie et produits pharmaceutiques.


8. USINE DES EXPLOSIFS CHLORATES POUR LES INDUSTRIES EXTRACTIVES

Avec la floraison des entreprises minières en République Démocratique du Congo, le marché est énorme avec la construction des routes dans les 5 chantiers. Ils seront utilisés pour la production des moellons et caillasses et dessouchement des arbres aux champs (agriculture) et forger des nouvelles routes, etc.


9. USINE DES ENGRAIS CHIMIQUES CHLORATES

Il y a une série d’engrais à base de chlore qui peuvent être produits localement pour le besoin de l’agriculture. Ici, on notera la sylvinite, le chlorure de potassium, la kaïnite, etc. D’autres filières comme l’électronique, l’informatique, les mécaniques utilisées dans nos fusées feront les mêmes contributions.


10. USINE DE FABRICATION DES APPAREILS ELECTRONIQUES

Prenons un cas particulier de l’électronique. Lorsque nous lançons des fusées, nous restons toujours en contact avec elles toutes les fois qu’elles sont en l’air à travers les émetteurs et récepteurs. Cette technologie sera bel et bien utilisée pour la fabrication des minichaines de télévision et de radio. Notre pays est encore enclavé dans ce domaine. Certainement, c’est tout le continent qui en a besoin. Donc le marché est énorme.


11. USINE DES INSTRUMENTS MUSICAUX

A partir de l’usine électronique, plusieurs variantes peuvent être envisagées en associant les fabriques de guitare et autres instruments avec l’adjonction de la panoplie des amplificateurs basses fréquences que nous utilisons déjà. Une usine de ces matériaux viendra résoudre les problèmes que connaissent nos orchestres et des églises dans notre pays et pourquoi pas ailleurs.


12. USINE DE MONTAGE DES ORDINATEURS

Nous monterons une usine de montage des ordinateurs qui viendra combler la carence des ordinateurs dans le pays.


13. USINE DE PRODUCTION DES LOGICIELS

Il y aura une cellule de production des différents logiciels pour la vente.


14. USINE DE FABRICATION DES PIECES DES RECHANGES DES AUTOMOBILES

Avec les machines CNC de hautes précisions de la Gécamines, nous pouvons élaborer et commencer à produire les différentes pièces de rechanges des véhicules destinées à la vente. Retenez que tout cela est seulement l’aboutissement du programme Troposphère. Soyez sûr que le programme Galaxie (le nouveau programme spatial de DTA SPRL qui doit nous conduire jusqu’à la satellisation) va générer plus de retombées économiques que celui-ci compte tenu sa grandeur et sa complexité. Il ne restera qu’aux investisseurs à choisir dans quoi investir. Donc, DTA SPRL a besoin de partenaires afin de se développer avec ces différentes potentialités mentionnées dans ce chapitre. Cela sera une contribution endogène, et non la moindre, aux 5 chantiers de la République.



véhicule d’essai de DTA

Le véhicule d’essai pour la division aéronautique de DTA Sprl.
© Développement Tous Azimuts Sprl.

III. EN AVAL


15. SATELLITE

La mise sur orbite des satellites par le Congo va résoudre plusieurs problèmes avec des données photographiques sur la surveillance du territoire national, l’exploitation géologique, pétrolière et minière, la cartographie agricole, forestière, hydrographique, urbanistique, environnementale, la télécommunication, etc.


Prenons un cas très important de l’environnement. Le satellite et les fusées-sondes sont des moyens efficaces pour permettre à l’Etat de vérifier l’efficacité de la réglementation développée dans le code minier appelé PAR pour compenser la destruction environnementale que provoque l’exploitation des gisements miniers, au Katanga par exemple qui est encore jusqu’aujourd’hui un grenier. La province dispose du Katanga d’un sol très fertile pour le développement de l’agriculture. Mais étant donné que la même province est vachement riche en ressources minières et que les gisements miniers naissent partout, à chaque endroit où une carrière minière est exploitée le sol perd sa fertilité pour qu’une agriculture traditionnelle soit possible. Les arbres pousseront difficilement, enfin de compte, avec la multiplication d'endroits pareils dans la province si aucun moyen efficace ne vient suppléer à cela au point de devenir une cause de la désertification de cette riche province. Sommes-nous posés un jour la question de savoir ce que va devenir le Katanga dans 50 ans si cela est pris à la légère? Tout peut conduire à une famine sans précédent dans les milieux ruraux et provoquer la désertification pure et simple de la province.


Nous donnons au ministère de l’environnement et ministère des mines, par nos fusées et bientôt nos satellites, les moyens d’évaluation de l’efficacité de PAR pour une éventuelle modification, le cas échéant, pour épargner non seulement le Katanga mais presque toutes les provinces du pays qui se révèlent toujours riches en minerais.


Les véhicules spatiaux utilisés pour le tourisme sont dans le monde entier en plein développement et constituent pour nous aussi un objectif privilégié à atteindre. Personne actuellement n’ignore que le moyen de transport au monde le plus cher reste la fusée. Les touristes de l’espace ne paient pas moins de 10.000.000 de dollars chacun pour effectuer un seul voyage. C’est encore une affaire de milliardaires, mais qui sait si la République Démocratique du Congo permettra d’en banaliser et d’en faire une source de production de devises pour le pays.


Déjà, les travaux de DTA contribuent à améliorer l’image de la RDC à l’extérieur. Notre lanceur va résoudre les problèmes que connaissent les puissances spatiales africaines dûs au manque de lanceur. Nous allons rafler tous les marchés africains. Retenez que la mise sur orbite d’un satellite est une affaire des plusieurs millions de dollars. De quoi amener à notre économie une bouffée d’oxygène.


16. AUTRES CHARGES UTILES

L’expérience prévue dans la fusée Troposphère 3R, en utilisant le statoréacteur, qui est une sorte de réacteur, conduira à la mise au point des autres sortes de réacteurs, comme les turboréacteurs, ayant comme finalité la conception et la fabrication des avions à réaction made in RDC. Déjà, les études sont très avancées et nous en ferons écho dans le livre de la recherche aéronautique en RDC encore en rédaction.


Centre de contrôle de fusées en construction

On voit à distance le premier hangar servant au contrôle de nos fusées et plus proche, le deuxième centre de contrôle en construction.
© Développement Tous Azimuts Sprl.

L’expérience biologique qui est prévue dans la fusée Troposphère V peut contribuer efficacement à la modernisation des appareils des hôpitaux dans notre pays et pourquoi pas dans le monde. En effet, le diamètre intérieur de deuxième étage de la fusée troposphère V est de l’ordre de 14 cm. Donc, il n’y a pas de place suffisante pour qu’un homme soit à l’intérieur pour surveiller par exemple le fonctionnement des organes du rat. Nous devons recourir absolument aux différents modules électroniques pour assurer la transmission des données liées à la température corporelle, la tension artérielle, battement du cœur du rat et autres paramètres au centre de contrôle pour une exploitation ultérieure. Pour ce, le thermomètre à mercure, le stéthoscope et tensiomètre traditionnels ne peuvent plus être utilisés et nous sommes donc forcés de concevoir d’autres sortes d’appareils compatibles à ces exigences. Ces appareils peuvent devenir sans nul doute très précis en utilisant des technologies les plus actuelles pour qu’ils soient adaptés et utilisés dans les hôpitaux. Ainsi, pour assurer une production industrielle de ces matériels, nous allons créer des unités de production dans le pays qui contribueront positivement à l’économie du pays.


17. SECTEUR DE L’EDUCATION

• Redorer l’image des nos universités à l’extérieur:
> a. Il y a déjà la crédibilisation des connaissances scientifiques acquises dans nos universités par le résultat du travail de DTA. Jusque là, toutes les fusées sont conçues et réalisées par les scientifiques qui sont sortis des universités et instituts supérieurs de la République Démocratique du Congo;
> b. La participation de nos universités et instituts supérieurs dans le programme spatial congolais, rehausse leur prestige;


• Nous épinglons la stimulation à la recherche scientifique et technologique qui est une activité longtemps au ralenti dans notre pays et cela a été confirmé par les propos tenus de Son Excellence monsieur le ministre de l’ESURS après la réussite du lancement de la fusée Troposphère IV à MENKAO, le 10 juillet 2008 en ces termes: « Aujourd’hui la recherche dans notre pays vient d’être ressuscitée »;


• Redonner la confiance aux scientifiques congolais ou africains, en se sentant aussi capable de faire des merveilles comme les autres scientifiques du monde, c’est-à-dire être au même niveau que les autres;


• Permettre de créer beaucoup de vocation dans les filières des sciences exactes qui contribuent à désengorger d’autres disciplines entre autres les sciences politiques, droit, lettres, ainsi de suite;


• Enfin, participer efficacement à la création d’une fondation pour le développement durable de notre pays avec la formation de l’élite congolaise de demain;


• Changer progressivement nos universités et instituts supérieurs du statut d'entités de consommation en véritables centres de production comme dans beaucoup d’universités et de grandes écoles des pays avancés.


L'intérêt national de ce projet peut susciter l’enthousiasme de beaucoup de Congolais animés de l’esprit nationaliste et patriotique ou les gens de n’importe quelle nationalité et il n’est pas exclu qu’ils nous offrent leur assistance ou des bienfaisances comme soutien au projet. Bien sûr, tous les biens et services fournis sur une base volontaire, ou dons, sont acceptés.


En définitive, pour ceux qui ont eu la chance de suivre à la télévision les commentaires du journaliste français monsieur François Badaire de AITV au lancement de notre fusée Troposphère II, il a mis en exergue les retombées économiques en ces termes: « les retombées économiques prometteuses ». Vous vous rendrez compte de cette réalité.




Arrimage de Troposphère V

L’arrimage de la fusée Troposphère V alias SOSO PEMBE (la poule blanche en lingala) sur la rampe de lancement.
© Développement Tous Azimuts Sprl.

LES PROGRAMMES SPATIAUX DE DTA SPRL


I. INTRODUCTION

Les différents projets relatifs à la recherche spatiale ont été structurés et compilés sous forme de programme et pour l’instant la DTA SPRL les a mis sous deux programmes: l’un vient de se terminer et l’autre démarre. Il s’agit du programme Troposphère et le nouveau programme Galaxie.



II. PROGRAMME TROPOSPHERE

Le 1er programme spatial de la société Développement Tous Azimuts en République Démocratique du Congo est appelé « TROPOSPHERE ». L’objectif primordial de la recherche spatiale pour nous est de nous permettre de satelliser et d’utiliser toutes les retombées de cette technologie en amont et en aval pour le bien-être de la population congolaise. Comme vous pouvez vous en douter, la recherche spatiale reste parmi les domaines qui créent le plus d’industries (voir la publication la section "L’IMPORTANCE DE LA RECHERCHE AEROSPATIALE DE DTA SPRL POUR LA RDC"). Pour ce faire, il fallait prendre en considération dans notre approche le fait que nous sommes dans un pays sous-développé et ne disposant pas des moyens nécessaires pour aborder formellement ce genre de recherche. Même si cela était possible, il fallait intégrer les difficultés auxquelles nous serons confrontés dans la mesure où c’est la première fois qu'une telle entreprise est initiée au pays. Il ne sera pas aisé de rallier le gouvernement à notre point de vu pour obtenir ensuite son aide dans la mesure où c'est une initiative d’une petite société privée qui se cherche encore.


Eu égard à ce qui précède, nous sommes conduits à définir les différents programmes spatiaux de DTA de manière à développer une recherche spatiale à moindre coût, c'est-à-dire voir si au-delà de la recherche spatiale que nous connaissons dont la réalisation demande des moyens financiers colossaux, nous pouvons présenter une recherche spatiale qui nous coutera moins cher, capable de grever même de moitié les coûts astronomiques observés jusque maintenant et pourquoi pas devenir de par le monde un axe exploitable. Ainsi pour mieux évoluer dans une telle recherche, il faudra d’une part scruter toutes les technologies existantes et mettre plus l’accent sur celles relativement moins onéreuses ou développer des nouvelles technologies qui peuvent à moindre cout remplir les mêmes taches ou similaires.


D’autre part, essayer de saisir l’impact de l’environnement dans lequel nous évoluons par rapport à l’objectif assigné. Autrement, comme qui répondait à la question; quelle est la part de l’environnement dans l’évolution des technologies à moindre coût dans le domaine spatial? C’est dans cette optique que nait les objectifs scientifiques que nous estimons particuliers. Il s’agit de mieux comprendre l’atmosphère pour voir comment orienter nos recherches spatiales en RDC sur la combinaison des moteurs-fusées et des statoréacteurs au niveau des étages inférieurs et supérieurs de nos fusées étant donné que ces moteurs présentent des avantages énormes au niveau de l’atmosphère et la même atmosphère nous accompagne jusque pratiquement à 100 km d’altitude. Cela nous permettra de satelliser à moindre frais en réduisant sensiblement l’utilisation des moteurs fusées qui sont généralement plus onéreux. Donc, c’est un problème d’utilisation optimale de différents moteurs. Voilà pourquoi nous avons donné au premier programme le nom de Troposphère étant donné que la troposphère est la couche de l’atmosphère la plus proche de la terre. En d’autre terme, les fusées qui sortent de ce programme ne peuvent pas aller au-delà de l’atmosphère et nous les avons limitées à 36 km d’altitude.


Concomitamment, développer des fusées à moindre coût possible n’exige pas seulement l’utilisation des statoréacteurs mais aussi des études de structures de fuselages et des moteurs-fusées en diminuant autant qu’il le faut leurs coûts de développement et de production. C’est ainsi que nous orientons nos recherches vers les matériaux les plus simples trouvables localement et à moindre prix. C’est une fenêtre de recherche que nous comptons pousser le plus loin possible. Par exemple, la fusée Troposphère II a été propulsée par un moteur utilisant comme chambre de combustion le PVC et le fer blanc trouvable presque gratuitement sous forme d’emballage de boite de lait en poudre utilisé comme matériau de fabrication du fuselage. Comme résultat, nous sommes arrivés à une fusée Troposphère II moins onéreuse, qui compte tenu de son faible coût de production est choisie pour être utilisée en combinaison avec la fusée Troposphère IV comme un banc d’essai dynamique pour tester nos différentes technologies en développement.


Ce programme vient de se clôturer avec le lancement de la fusée Troposphère V dont vous trouverez des détails dans cette publication après que nous ayons introduit le deuxième programme spatial, le nouveaux mais plus ambitieux, dénommé Galaxie. Retenez que dans tous ces deux programmes, les fusées conservent la dénomination de TROPOSPHERE mais nous avons pensé qu’on peut aussi les appeler en lingala SOSO PEMBE (la poule blanche en lingala). Notre premier satellite est dénommé NJIWA (la colombe en swahili).



Le statoréacteur subsonique

Le fonctionnement du statoréacteur subsonique en régime stable et le véhicule est à grande vitesse.
© Développement Tous Azimuts Sprl.

III. PROGRAMME GALAXIE
Après la maîtrise de certains paramètres évidents dans le domaine spatial à la fin du programme « TROPOSPHERE », premier programme spatial de DTA SPRL, lequel a permis à nos scientifiques de comprendre l’interaction des fusées avec la couche atmosphérique, DTA SPRL débute son deuxième programme spatial qui se clôturera principalement par la mise au point d’un lanceur congolais et la mise sur orbite du premier satellite congolais par le même lanceur. Cependant, à côté de cela, les études sur le CANSAT, qui est la contraction de CAN -désignation anglaise d’une canette de soda- et SATellite (il s’agit d’intégrer tous les éléments essentiels d’un satellite dans le volume d’une canette de soda), utilisant comme fusée de lancement Troposphère IV vont commencer ainsi que l’étude qui introduira la navette touristique dans le vide spatial. Pour terminer, nous vous présentons en détail la fusée Troposphère V.



IV. LA FUSEE CONGOLAISE « TROPOSPHERE V »


A. LE NIVEAU TECHNOLOGIQUE DE TROPOSPHERE V

Troposphère V est la dernière fusée de la série Troposphère qui clôture le premier programme spatial de DTA SPRL. C’est une fusée à deux étages d’une masse totale de 715 kg dont le premier étage développe 7 tonnes de poussée (7000 kgf) et le deuxième étage en développe une tonne (1000 kgf). Prévue pour être lancée à la fin de l’année 2009 pour culminer à 36km d’altitude, débute un autre programme plus ambitieux qui va nous conduire à la mise sur orbite du premier satellite congolais. La fusée Troposphère V reprend l’essentiel des technologies et sciences maitrisées durant le programme Troposphère et une application en miniature de celles nécessaires au deuxième programme spatial congolais. Ainsi, elle peut être considérée comme une fusée charnière. Dans la panoplie de sciences et technologies qui lui sont dotées, voici les plus importantes:


1. Moteurs
- D’abord c’est une fusée à deux étages (l’un sur l’autre);
- Le premier étage est constitué d’un moteur à regroupement en barillet à propergol solide, c’est-à-dire plusieurs petits moteurs mis en faisceau. Dans notre cas, il s’agit des 7 moteurs de fusée Troposphère IV développant dans l’ensemble une poussée de 7.000 kg/f soit 68670 N brûlant son propergol pendant 6 secondes. Nous voulons souligner d’une part avec cette technologie de regroupement de moteurs, malgré ses avantages éprouvés, on peut reprendre limitativement:
• tous les moteurs peuvent être allumés dès le départ, ce qui permet à la fusée de s’affranchir plus rapidement de la pesanteur terrestre, comme sur un avion multi-moteurs. La mission du véhicule n’est pas gravement affectée si l’un des moteurs tombe en panne;
• sur une fusée à un moteur, il faut un système spécial pour contrôler le roulis. Mais une fusée en barillet peut s’en passer si ses moteurs sont orientables;
• le vecteur de poussée des moteurs à poudre n’est pas toujours bien aligné selon l’axe passant par le centre de gravité de la fusée. Cette erreur peut être réduite en groupant en barillet des moteurs dont les vecteurs de poussée passent par un centre de gravité commun. D’autre part, elle pose d’autres grandes difficultés qu’il fallait à tout prix surmonter. Exemple:

       1) la mise à feu simultanée de tous ces moteurs est un problème très ardu. Pour vous en rendre compte, le programme lunaire russe a échoué à cause de la non maitrise de cette technologie pendant ce temps car les 4 essais de lancement de leur fusée, avec moteur du premier étage constitué de 32 moteurs, ont donné 4 explosions (selon Science et Vie nº 985 de 1990);
       2) la résistance aérodynamique limite le nombre de moteurs;
       3) il est difficile d’arrêter la combustion simultanément dans plusieurs moteurs à poudre et il faut prévoir un système de rétrofusées suffisamment puissant.


- Le deuxième étage est constitué d’une fusée Troposphère IV. Encore une fois, il faudra que la mise à feu du deuxième étage soit faite exactement au moment prévu par la simulation afin d’obtenir un programme de montée de fusée préalablement établi. Les complications qui peuvent survenir lorsqu’il y a non observation de la littérature que nous venons de développer, et cela pendant la conception, la construction, et le lancement de la fusée Troposphère V, peuvent nous conduire à ceci:

       1) les 7 chambres de combustion constituant la base de moteur du 1er étage posent un problème réel de température qui peut devenir prohibitive et conduira ipso facto à une explosion de l’ensemble. Donc, il est exigé de développer un système de protection thermique spéciale;
       2) la mise à feu de ces chambres de combustion doit être totalement effective, au risque de courir une explosion de la fusée sur la rampe de lancement si les chambres à combustion n’auront pas à produire dans l’ensemble une poussée suffisante pour décollage de fusée. Donc, la température s’élèvera dangereusement en entrainant d’autres chambres de combustion à chauffer et à prendre feu d’une manière quelconque avec explosion assurée;
       3) une mise à feu non simultanée peut entrainer le changement spontané de la trajectoire de la fusée non prévue et non contrôlée pour probablement devenir une cause d’une catastrophe sans précédent;
       4) la mise à feu du deuxième étage doit rester dans le temps prévu car si le deuxième étage s’allumait prématurément, la fusée n’atteindra pas l’altitude prévue parce qu’elle n’aura pas acquis la vitesse initiale nécessaire qui devrait s’ajouter sur sa propre vitesse afin d’atteindre l’altitude prévue. Au cas où l’allumage se fait avec retard, il peut y avoir une catastrophe si jamais cela coïncidait au moment où l’énergie cinétique acquise par l’ensemble à travers le premier étage tend à s’annuler et que la fusée incurve sa trajectoire. Donc, le deuxième étage foncera vers le sol comme un missile air-sol tiré d’un avion;
       5) le système de récupération doit fonctionner en temps prévu, non en avance ou en retard. Le non fonctionnement de ce système peut aussi créer des problèmes graves si jamais aucune disposition sécuritaire n'ait été prévue. Imaginez un engin de plus 50 kg qui fait une chute libre, à partir de 36 km d’altitude.


- Pas de panique, c’est simplement pour vous dire que progressivement la DTA SPRL est entrain de grandir sur le plan scientifique et qu’il faut nous confronter à ce genre de défit pour atteindre notre objectif.


Premier étage de Troposphère V

Le premier étage de la fusée Troposphère V est sur la rampe pendant les préparatifs de placement du 2e étage.
© Développement Tous Azimuts Sprl.

2. Le système de recuperation
Cette fusée pour sa récupération était dotée de 2 parachutes. Un pour la récupération du premier étage largué après l’épuisement de son propergol pour alléger l’étage supérieur tandis que le deuxième devrait nous aider à faire atterrir en douceur nos équipements et notre voyageur (Le rat dénommé KAVIRA).


3. L’avionique
La Troposphère V a transporté:
- un système automatique de mise sous tension de l’ensemble des circuits par un initialisateur central constitué d’un accéléro-interrupteur;
- un module de contrôle de déploiement de système de récupération du dernier étage où l’opération est faite à 36km d’altitude. Il est chargé d’informer en temps réel du bon fonctionnement ou non du système de récupération. Donc, les informations sont récupérées au centre de contrôle;
- un système de télémétrie, soit mesure de vitesse, d’altitude de fusée par GPS et dont les informations arrivent au centre de contrôle par vidéo;
- un système de localisation permanente de la fusée par GPS. Les informations sont récupérées par vidéo;
- un système vidéo nous envoi en temps réel les images de séparation des étages;
- un système de télé-imagerie capable de donner les images de notre site et les environs à partir de 36 km d’altitude;
- un système de mesure du temps du lancement jusqu'à la séparation des étages, le déploiement du système de récupération, et le retour de la fusée au sol;
- un nouveau système de reconnaissance des opérations à développement basé sur l'analyse des ondes acoustiques qui sera capable de détecter la fin de combustion du 1er étage et d’opérer une mise à feu automatique du moteur du deuxième étage;
- un système acoustique de mesure d’altitude de séparation des étages;
- un buzzer et un émetteur FM pour faciliter par goniométrie le repérage de la fusée une fois au sol après lancement.


4. Exploitation de données des simulations
Nous vous reprenons le résultat de simulation de la trajectoire de la fusée Troposphère V ici effectuée avec le logiciel SOAR. Il y a lieu de préciser que les 36 km dont il est question est la moyenne des résultats des différents logiciels et méthodes des calculs que nous avons utilisés pour la balistique extérieure de la fusée et qui sera validé ou invalidé suivant le résultat réel qu’on obtiendra après lancement: cliquez ici pour voir les résultats. Dans la station de contrôle devant l’operateur de simulation, c’est un tableau des prévisions pareil qui apparait dans son ordinateur.


5. Quelques éléments d’analyse du tableau
Pour fixer les idées, voici comment l’opérateur de simulation interprète quelques données. Dans le cas d’espèce:
- La première ligne du tableau colorée en bleue démontre que à 5,749 secondes que le moteur du premier étage s’éteint et largué parce qu’il devient inutile et puis s’effectue la mise en marche du deuxième étage à 5,750 secondes. Cette opération se passe presque à 2 km d’altitude et donc tout est encore visible à l’œil nu;
- La deuxième ligne colorée en bleue signifie qu’à la douzième seconde de fonctionnement de la fusée, le deuxième étage épuise à son tour son carburant et la fusée continue à monter avec l’énergie cinétique acquise pendant le temps de poussée. Etant donné que cela se fait à peu près à 7 km d’altitude, vu la grandeur de la fusée, cette opération ne sera pas visible à l’œil nu;
- La troisième ligne colorée veut dire qu’après l’extinction du deuxième étage, il se passe une minute et presque 13 secondes de montée après quoi la fusée atteint son apogée et incurve sa trajectoire pour la descente;
- Très important pour la sécurité: En outre, le tableau nous renseigne que si le système de récupération n’a pas fonctionné au point culminant de l’altitude, la fusée tombant en chute libre peut encore être revue après trente secondes comptées dès l’instant qu’elle atteint l’altitude de culmination. Pour les spectateurs au sol, le temps est compté depuis le décollage de la fusée et cela fait approximativement 2 minutes.


Le guide en coordination avec d’autres services dispose de tous les atouts pour mettre à l’abri les spectateurs en cas de problème, si cela s’avère nécessaire. Il faudra noter que les circuits électroniques ultra sophistiqués (selon nous) donnent d’autres informations nécessaires au centre de contrôle pour permettre de tout connaitre et maitriser la situation. Exemple, nous connaissons à chaque seconde la position de la fusée par rapport aux spectateurs (espace public), la station de contrôle, les opérateurs extérieurs, la rampe de lancement, et d’autres agglomérations habitées, etc.


- Il peut s’avérer que la fusée soit fortement déportée de son point de chute probable, peut-être par grand vent subite ou autre changement des paramètres pendant qu’elle est encore en l’air, pour qu’il ne devienne impossible de la voir pendant sa chute. Il suffit de compter depuis son décollage et c'est dans les trois minutes approximativement qu’elle touche le sol avec une vitesse de 484 m/s soit 1,5 mach, c’est-à-dire une fois et demie la vitesse de son. Ici, nous confirmons l’importance de chaque operateur travaillant dans le centre de contrôle. Nous disposons d’une multitude de moyens nous permettant d’avoir la situation de la fusée en main. Qu’à cela ne tienne, toujours la prudence ! Tout cela au cas où le système de récupération refuse de fonctionner;
- Dans des bonnes conditions de fonctionnement du système de récupération, la fusée et sa charge utile atteindront le sol approximativement dans une heure depuis le décollage avec une vitesse de descente approximativement de 10m/s.


6. Expérience biologique
La fusée transportera une expérience biologique constituée d’une cage dans laquelle on mettra un rat dénommé KAVIRA avec une série d’appareils électroniques. Le rat sera soumis à des fortes accélérations, changement brusque des températures, jusqu'à atteindre une température très basse et un changement aussi des pressions à 36 km d’altitude. Son comportement sera étudié par les psychologues, ses cellules seront analysées par les biologistes et le fonctionnement des ses organes sera surveillé par les médecins, pour une publication ultérieure.


7. Quelques technologies à utiliser dans Galaxie
Le système de télé-imagerie constitue l’embryon du satellite NJIWA. Vous vous rendez compte que si nous pouvons envoyer les images du site vu à 36 km d’altitude à partir de la fusée Troposphère V, c’est que nous sommes certainement en mesure d’envoyer les images à partir de 300 km d’altitude ou autre altitude là où nous serons emmenés à placer notre premier satellite. Cela nous conduit à penser à concevoir déjà notre satellite en tenant compte de toutes les exigences que requièrent le satellite et sa mise sur orbite. La base est déjà là, cela veut dire que nous maitrisons les algorithmes de traitement des images pour les stations au sol et autres, la configuration des moteurs, etc.


B. LANCEMENT DE LA FUSEE TROPOSPHERE V

Le lancement de la fusée Troposphère V a été effectué avec retard dû principalement aux problèmes financiers. Maigre moyens mais grosses ambitions. Pour effectuer ce lancement, une troisième rampe à dimension réglable capable de prendre des fusées de plusieurs dimensions de moyenne aux plus grandes a été construite. Malheureusement, Le lancement de la fusée Troposphère V était un échec à 80%, elle n'était pas partie dans la bonne direction et il s’est avéré qu’une des chambres de combustion des sept constituant le moteur du 1er étage avait explosé et cela a fait basculer la fusée de son pas de tir et lui a donné une autre trajectoire que celle préalablement définie. Elle s’est écrasée à plus ou moins 500 m de la rampe de lancement et le rongeur embarqué a été trouvé mort et non écrasé suite certainement à l’impact au sol. Le système de mise à feu du deuxième étage s’est déconnecté pendant l’explosion et cela n’a pas permis à celui-ci de fonctionné, ni d’amorcer prématurément le système de récupération. Cette explosion d’une partie du moteur du premier étage a entrainé une destruction complète de la nouvelle rampe de lancement.


C. CAUSE DE L’EXPLOSION

D’après nos investigations, pour connaitre la cause de l’explosion d’une des chambres de combustion du 1er étage, nous avons découvert qu’il y avait un des blocs de propergol de cette chambre de combustion transporté de la ville de Kinshasa jusqu’à la base de lancement, quelques heures avant le lancement, n’était pas encore complètement solidifié. Avec toutes les secousses pendant le transport, il y a eu en son sein des fissures qui ont ainsi provoqué, lors du fonctionnement, une augmentation exagérée de la pression dans la chambre de combustion et cela a conduit inexorablement à son explosion. Cette situation nous a conduit à fournir des efforts pour nous conformer, dans la mesure du possible, aux exigences sécuritaires comme dans d’autres pays avancés dans ce domaine. C’est pour cela que la nouvelle station de contrôle est en construction dans le sous-sol de notre base de lancement à Menkao. Mais étant donné l’échec que nous avons eu dans le lancement de la fusée Troposphère V, elle sera lancée de nouveau en vase clos avant le lancement de la fusée Troposphère VI, première fusée du programme Galaxie.


Construction du nouveau centre de contrôle

Le nouveau centre de contrôle dans ses dernières étapes de construction.
© Développement Tous Azimuts Sprl.




Circuit électrique d’allumage du pulsoréacteur

Le circuit électrique d’allumage du moteur pulsoréacteur.
© Développement Tous Azimuts Sprl.

L'ETAT DES RECHERCHES (au 27 mars 2013)


I. BASE DE LANCEMENT DE FUSÉES DE DTA SPRL A MENKAO/NGUMA (KINSHASA-RDC)

Cet espace privé de DTA SPRL qui a servi au lancement des fusées Troposphères I à V est entrain d'être modernisé petit à petit avec des moyens privés de DTA SPRL. Le Centre de Contrôle était une sorte d'hangar bourré d'instruments de contrôle et de maitrise de nos engins lors des campagnes de lancement. Il est entrain d'être reconditionné et classé pour le musée scientifique de DTA SPRL qui sera construit toujours à la base de lancement dès que nous disposerons des moyens nécessaires. Il laisse la place à un autre Centre de Contrôle en matériau durable dont plus de 90% de hauteur est enterrée dans le sol afin d'assurer autant qu'il le faut notre protection si jamais il y aurait eu une explosion étant donné la puissance des moteurs en développement actuellement. Pour l'instant, nous faisons le carrelage et bientôt il recevra nos nouveaux équipements que nous sommes entrain de mettre au point.



II. ETAT DE NOS RECHERCHES


A. SPATIALE

1. Lancements
Les lancements vont reprendre au début du mois de novembre 2013, avec la fusée Troposphère VI, qui est une fusée modeste avec laquelle nous expérimenterons la combinaison des moteurs fusées à solide et les statoréacteurs supersoniques. La fusée Troposphère VII sera une fusée puissante qui prendre en charge les technologies validées dans la fusée Troposphère VI. La fusée Troposphere VIII sera équipée pour la première fois d'un système de stabilisation active. Il faudra noter que le propergol que nous avons utilisé jusqu'à présent est de faible valeur énergétique mais nous voulons pousser nos recherches plus loin possible avec ce propergol jusqu'à la mise au point d'un lanceur très léger en mesure, le moment venu, de mettre sur orbite des nano et micro satellites de notre conception. Pourquoi pas inciter et permettre nos universités et instituts supérieurs à y participer avec nous.


2. Le propergol
Pour l'instant, le nouveau propergol solide de genre nouveau et très énergétique est en phase d'élaboration très avancé. Il équipera notre lanceur moyen dans le futur. Les moteurs-fusées à propergol liquide vont être testés d'ici 3 mois.


3. Électronique et informatique
Nos efforts actuels sont focalisés vers la conception et la mise au point des systèmes embarqués assurant la stabilisation active. Les ordinateurs des vols progressent rapidement.


4. Satellite
La définition d'un premier microsatellite congolais est déjà complète. Les premiers travaux de réalisation vont commencer au mois d'octobre.


5. Théorie spatiale
J’ai mis au point une méthode mathématique pendant que j’effectuais des calculs pour affiner la conception de l’avant-projet du premier lanceur des satellites de DTA SPRL en République Démocratique du Congo. Cette méthode permet la résolution des équations mathématiques de la forme ∑_(i=1)^n▒〖xi LN (xi-K)/(xi yi)- z=0=>K 〗 (dont K est la seule inconnue du problème donnée par l’équation).


Cependant, pour vérifier la validité des résultats obtenus par cette approche mathématique, je me suis décidé de l’utiliser pour résoudre un exercice repris dans le cours d’optimisation d’un lanceur dispensé par Professeur Robert Guiziou dans lequel il écrira « nous travaillons sur un exemple qui n’est pas sans rappeler les recherches des années 70 ». Les données étaient celles d’Ariane 1 et ses résultats obtenus avec une méthode de calcul numérique avaient été comparés aux caractéristiques réelles de ce lanceur.


Voici le tableau comparatif et récapitulatif de caractéristiques réelles d’Ariane 1, résultats de Guiziou et mes résultats:

> PARAMETRES DONNEES DU LANCEUR ARIANE 1 TELS QUE REPRIS PAR PROF. ROBERT GUIZIOU. (voir le cours d’optimisation du lanceur; Robert Guiziou)
- K Non connu
- Masse au décollage du lanceur Ariane 1 = 210.000 kg

> RESULTAT OBTENU PAR METHODE NUMERIQUE COMME CALCULE PAR PROF. ROBERT GUIZIOU. (voir le cours d’optimisation du lanceur; Robert Guiziou)
- K = 1.932,5
- Masse au décollage du lanceur Ariane 1 = 208.530 kg
- Erreur relative par rapport à la masse réelle d’Ariane 1 = 0,7%

> RESULTAT OBTENU PAR L’UTILISATION DE LA NOUVELLE METHODE QUE J’AI PROGRAMMEE DANS LE TABLEUR EXCEL
- K = 1.928,701
- Masse au décollage du lanceur Ariane 1 = 210.182,1 kg
- Erreur relative par rapport à la masse réelle d’Ariane 1 = 0,08671%

Ce résultat est sans appel et atteste de la précision de cette méthode que je nomme la balance mathématique due à son fonctionnement. Le travail d’évaluation continu, laissons le temps au temps.


Construction d’un hélicoptère à Lubumbashi

Construction avancée d’un hélicoptère est très avancée (à Lubumbashi, Katanga).
© Développement Tous Azimuts Sprl.

B. AÉRONAUTIQUE

1. Moteurs
Beaucoup de gens ne connaissent pas nos activités dans ce secteur. Nous avons déjà réalisé et testé avec succès des moteurs ci-après: - statoréacteur subsonique;
- statoréacteur supersonique;
- pulsoréacteur;
- microturboréacteur;

Incessamment, nous commencerons avec la réalisation de Pressure Jet Engine.


2. Hélicoptère
Nous sommes à la fin de construction d'un hélicoptère, on le testera en vol au mois de novembre. Tout est congolais: moteur, fuselage, et le reste.


3. Avion à hélice
La construction d'un avion à hélice a démarré.


4. Un système antitsunami (Arche de Noé)
Un système anti-tsunami est déjà conçu et nous allons démarrer incessamment sa première réalisation pour le soumettre au test. Là, nous recherchons un investisseur. Voici le résumé et l’évaluation du montant nécessaire pour développer et mettre au point l’Arche de Noé. La recherche de financement pour développer ce système est de 5.000.000 $ US (montant approximatif du développement). Nul n’ignore que d’habitude les tsunamis ravagent des villes entières et avec plusieurs de leurs populations. Quelques cas de tristes mémoires peuvent être cités pour illustrer nos propos. Nous nous souviendrons des tsunamis qui ont frappé tour à tour la ville de Sumatra, les villes japonaises et tant d’autres dans le monde. Le tsunami reste une calamité naturelle jusque-là imparable et le monde reste encore impuissant malgré le développement des systèmes d’alerte de plus en plus sophistiqués. Il sied de souligner que toutes les villes côtières du monde longeant les océans et les mers courent le même risque de se voir un jour dévaster par un tsunami.


Dans la recherche des solutions, quelques tentatives continuent d’être faites de part et d’autres dans le monde. Il s’agit de se réfugier dans des endroits montagneux ou de créer des murailles très hautes qui sont censées bloquer les tsunamis et protéger les populations. Tous ces systèmes ont montré leur limite et le cas du dernier tsunami au Japon en est révélateur. A notre connaissance, après le dernier tsunami que le Japon vient de connaitre, la tentative d’un savant japonais de mettre au point un système de refuge sous forme d’une grande balle qui flotterait dans l’eau sans aller au fond n’a pas eu le résultat attendu pour plusieurs raisons simples. La principale d’entre elles est que le tsunami se déplace en grande vitesse sous forme d’un mur qui finira par le projeter à une vitesse folle. À cette vitesse, heurter un obstacle sonnera la mort certaine des tous ses occupants qui resteront piégés, coincés et désagrégés. Cependant, le monde ne peut continuer à demeurer impuissant devant une calamité de ce genre du reste répétitive. Voilà pourquoi nous nous sommes adjoint à ses différents penseurs de par le monde qui tentent de trouver des solutions à cette situation périlleuse dans la mesure où tout le monde sait que nous vivrons toujours avec des tsunamis.


L’Arche de Noé est un système qui permet à chaque famille habitant dans des villes côtières de se sauver en cas de tsunami. Notre conception est certainement un système efficace et unique à son genre car il permet à ses utilisateurs de prendre de l’altitude et de se soustraire des effets de tsunami. En cas de celui-ci, au moins 5 personnes se réfugient dans le système et décollent en se suspendant en l’air à plus au moins 2000 mètres d’altitude tout en ayant une possibilité d’aller se poser ailleurs si leur ville reste encore submergée par les eaux après un tsunami. Sur le plan scientifique, l’Arche de Noé est un mélange des technologies aérospatiales éprouvées dans d’autres domaines qui sont utilisées ici en vue de préserver les vies des gens en danger certain. L’Arche de Noé décolle comme une fusée, se suspend en l’air comme un hélicoptère, se déplace en l’air à l’horizontal comme un gyrocoptère et se pose comme un hélicoptère.


Il est temps que dans la reconstruction des villages et des villes côtiers que le système Arche de Noé soit intégré dans chaque parcelle ou maison. Nous conseillons que l’escalier pour atteindre la capsule soit logé à l’intérieur de la maison pour éviter qu’en cas de tsunami, le système soit utilisé par d’autres gens au grand dam du propriétaire. Un pays souvent confronté à ce défi peut par exemple, dans la reconstruction des villes ou des villages dévastés, prendre en charge le système Arche de Noé dans chaque parcelle ou soit construire des réseaux des Arches de Noé aux alentours des agglomérations pour permettre à la population de se sauver en cas de tsunamis. Donc, plusieurs scénarii d’utilisation peuvent être conçus selon les spécificités et besoin de chaque pays.



III. CONCLUSION

Pour le gens qui veulent lire et connaitre les détails, mais pas trop scientifiques de nos recherches, peuvent lire prochainement les extraits de mon livre qui retracent la recherche aérospatiale de DTA SPRL et qui seront publiés progressivement.


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Jean-Patrice Keka Ohemba Okese
inventeur
  Développement Tous Azimuts (DTA) Sprl
  République Démocratique du Congo
  Téléphone: +243 81 0000914
  Email: jkekao@yahoo.fr



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